Entre violations systématiques des droits les plus élémentaires de leurs clients, et les obstacles infranchissables que les éléments des forces de l’ordre et la justice ne cessent de poser, le rôle de l’avocat semble désormais facultatif. Un malheur pour un Etat de droit!
Les organisations non gouvernementales estiment à quelques 600 le nombre de personnes qui sont interpellées avant et après le 22 septembre 2020, dans le cadre des marches pacifiques que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto a lancées, pour exiger le départ de Paul Biya, vissé sur le siège du président depuis 38 ans. Et dont la gouvernance a ruiné les espoirs de plein de camerounais. Une fois de plus, les arrestations et les gardes à vue des personnes arrêtées violent systématiquement toutes les dispositions du Code de procédure pénale en vigueur au Cameroun. L’avocat dont l’un des droits les plus inaliénables est l’assistance en temps réel de son client, n’est pas lui-même épargné. Parce qu’il bute toujours à un mur lorsqu’il veut accéder à son client, s’il n’est pas tout simplement…
— to actucameroun.com