Sous prétexte qu’ils sont des « alliés sûrs » de la lutte contre le terrorisme, les présidents nigérien et tchadien piétinent allègrement la démocratie et les droits de l’homme dans leur pays sans que leurs partenaires occidentaux, notamment la France de Macron et Le Drian, ne trouvent à redire.
Un véhicule blindé a défoncé dimanche soir à N’Djamena le portail du domicile de l’opposant Yaya Dillo, candidat déclaré à la présidentielle d’avril prochain. Des chars de combats, des troupes d’élites, qui encerclaient la maison de Dillo, ancien ministre et ancien conseiller du président Déby, ont ouvert le feu sur lui et sa famille, tuant sa mère et un de ses neveux. Dans la foulée, le pouvoir tchadien a restreint internet et les communications téléphoniques. Tout ce branle-bas de combat au motif que Dillo aurait refusé de déférer à une convocation judiciaire pour « injures » et « diffamation » envers la première dame du Tchad Hinda Déby Itno.
Ce n’est pas tant la brutalité du pouvoir tchadien, coutumier des violences contre ses opposants, qui surprend dans cette…
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