Gérer la crise actuelle, se préoccuper de l’après plus tard. Voilà le mot d’ordre du sport africain depuis plusieurs longues semaines et le début de la pandémie de Covid-19. Celle-ci n’a toujours pas atteint son pic épidémique en Afrique mais les compétitions et sportifs du continent vivent depuis mars un arrêt prolongé. Dès le début de la crise sanitaire mondiale, l’ensemble des pays africains ont appliqué d’importantes mesures de protection, alors qu’un misérabilisme ambiant s’inquiétait d’une propagation du virus sur le continent africain.
Parmi ces mesures, la suspension de toutes les compétitions sportives. Seul le championnat de football du Burundi a continué de se dérouler, alors que les autorités locales invoquaient “la grâce divine” pour expliquer le peu de cas de coronavirus dans le pays. Ailleurs sur le continent, l’ensemble des athlètes ont subi un arrêt forcé, qui entraîne forcément d’importantes questions sur l’état du sport africain à la sortie de la crise sanitaire actuelle. “À la moindre secousse, le sport…