Alors que la coalition des Forces du Changement annonce la poursuite des manifestations le 6 octobre prochain, dans une tribune, le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC, le parti au pouvoir leur demande de laisser la voie de la rue.
QUI A PEUR DES URNES ET DU DEBAT D’IDEES
1- La Constitution est claire
La Constitution dispose, en son article 3, que « les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l’unité nationales. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi. ».
La Loi Fondamentale ne stipule guère que les Partis sont autorisés à marcher, courir, grimper, sauter, vitupérer, vociférer, mentir, pour accéder à la magistrature suprême.
La seule voie légale qui confère une légitimité républicaine au détenteur du pouvoir suprême est celle de l’élection prévue par la loi.
Et, mutatis mutandis, pourquoi ne pas « marcher », « courir » ou « sauter » pour devenir député, sénateur, conseiller municipal ou (bientôt) conseiller régional ?
Dans une…